NOS LIBÉRATEURS


La mobilisation en Afrique du Nord
Les Nord-Africains sur le front en France

La France libre fut africaine
La guerre dans le désert
Les volontaires d’Océanie
Des Antillais, Français libres

Les accords d’Anfa
La libération de la Corse
L’île d’Elbe
Monte Cassino

La campagne de Provence
La libération de la Lorraine et de l’Alsace





Les volontaires d’Océanie
Tahiti et la Nouvelle-Calédonie furent parmi les tous premiers territoires de l’Empire colonial qui se soient ralliés au général de Gaulle. Un Comité de la France libre prit le pouvoir à Tahiti le 2 septembre 1940. Le 20 septembre, la Nouvelle-Calédonie rejoignait le camp gaulliste.

Dès le 3 septembre 1940, le capitaine Broche, commandant la compagnie autonome d’infanterie coloniale à Papeete, proposait de créer un corps expéditionnaire des Forces françaises libres du Pacifique. Le 21 avril 1941, un contingent de 300 hommes quittait Tahiti pour la Nouvelle-Calédonie où 300 autres soldats se joignirent à eux : le bataillon du Pacifique était né.

Ces 600 hommes embarquèrent pour le Moyen-Orient. Parvenu en Palestine, le bataillon du Pacifique fut envoyé, au mois de décembre 1941, dans le désert libyen combattre aux côtés des soldats du Commonwealth britannique. Décimé à Bir Hakeim en juin 1942, il fusionna avec le bataillon d’infanterie de marine pour devenir le bataillon d’infanterie de marine et du Pacifique.

Il y eut d'autres volontaires dans les territoires français d’Océanie mais les nouvelles recrues, pour la plupart, restèrent sur place en raison de la menace japonaise : Tahiti et la Nouvelle-Calédonie furent des bases avancées des Américains dans la guerre contre le Japon.

Seul, un contingent d’une centaine d’hommes, Canaques de la Nouvelle-Calédonie en majorité, vinrent renforcer à la fin de l’année 1942 le bataillon d’infanterie de marine et du Pacifique. Après la libération de la Corse en octobre 1943, des Corses rejoignirent cette unité. Le bataillon fut engagé dans les durs combats autour de Monte Cassino en Italie en mai 1944. En août 1944, il débarquait en Provence et jouait un rôle crucial dans la bataille de Toulon. Au sein de la 1ère division française libre, le bataillon d’infanterie de marine et du Pacifique participa aux combats jusqu’en Alsace.

Bir Hakeim, Monte Cassino, Toulon, Belfort, l’Alsace… peu d’unités ont été autant exposées que ce bataillon. Il eut le rare privilège d’être fait Compagnon de la libération, mais au prix de pertes très lourdes : plus de la moitié des 300 volontaires qui avaient embarqué à Tahiti le 21 avril 1941 avaient trouvé la mort.

Éric Beauducel a réalisé un film sur ces volontaires de Nouvelle-Calédonie, de Tahiti et des Nouvelles-Hébrides. Le DVD de ce film Le bataillon des guitaristes peut être commandé à l’ECPAD (http://www.ecpad.fr/).
Les volontaires d’Océanie
Volontaires du Pacifique
Soldats du bataillon du Pacifique en Libye
Nouméa, 8 mai 1945 L’Allemagne nazie a capitulé
Célébration de la victoire à Nouméa
Nouméa, 9 mai 1945
Défilé militaire à Nouméa, 13 mai 1945
Nouméa, 13 mai 1945
Fête de Jeanne d’Arc à Nouméa, 13 mai 1945