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NOS LIBÉRATEURS
L'île d'Elbe
En occupant les îles de Corse, de Sardaigne et d'Elbe, l’armée allemande contrôlait la navigation dans le nord-ouest de la Méditerranée. Elle avait été chassée de Sardaigne et de Corse en octobre 1943 mais, en demeurant présente sur l’île d’Elbe, elle continuait de faire peser une menace sur les navires alliés.

La 9e division d'infanterie coloniale, « la division noire » avec ses trois régiments de tirailleurs sénégalais, fut chargée de conquérir l’île d’Elbe avec le soutien de la flotte britannique et le renfort des commandos d’Afrique, du bataillon de choc et des goumiers marocains

Dans la nuit du 16 au 17 juin 1944, un détachement de commandos d'Afrique et des soldats du bataillon de Choc furent chargés de neutraliser les batteries allemandes qui dominaient la plage de Marina di Campo où devait débarquer le gros des troupes. Ils n’y parvinrent qu’en partie. À l’aube du 17 juin, la première vague d’assaut, formée des 4e et 13e régiments de tirailleurs sénégalais, fut prise sous le feu des canons allemands. Les soldats africains tinrent tête jusqu’à ce que les renforts débarqués dans la journée permettent de repousser les Allemands. L’île fut définitivement conquise le surlendemain.

Dans son journal, un des officiers du 4e régiment de tirailleurs sénégalais écrivait : « Maintenant, notre machine de guerre était bien réglée, mais les pertes avaient été sévères. » En deux jours de combat, l’armée française avait eu 250 tués et 650 blessés. La majeure partie des pertes était dans les rangs des tirailleurs sénégalais.



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