NOS LIBÉRATEURS


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La France libre fut africaine
La guerre dans le désert
Les volontaires d’Océanie
Des Antillais, Français libres

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La libération de la Corse
L’île d’Elbe
Monte Cassino

La campagne de Provence
La libération de la Lorraine et de l’Alsace





Monte Cassino
Ce nom, monte Cassino, symbolise la meurtrière campagne d’Italie qui commença en septembre 1943 avec le débarquement anglo-américain au sud de la péninsule. Autour du monastère de monte Cassino et dans les massifs environnants, à mi-chemin de Naples et de Rome, les Allemands avaient établi une puissante ligne de défense.

Pendant près de cinq mois, les armées alliées - américaine, anglaise, française, néo-zélandaise, indienne, polonaise - tentèrent en vain de la percer. Quatre offensives successives s’y brisèrent. Enfin, en mai 1944, les troupes du Corps expéditionnaire français parvenaient à créer la brèche qui allait contraindre les Allemands à battre en retraite. La route de Rome était ouverte et la ville était libérée le 4 juin 1944, deux jours avant le débarquement allié en Normandie.

Les troupes françaises avaient démontré leur valeur mais à quel prix ! Au plus fort de leur engagement au mois de mai 1944, elles comptaient 113 000 soldats dont près de 60 000 indigènes. Les pertes subies par le Corps expéditionnaire français témoignent de l'extrême dureté des combats : il y eut plus de 30 000 tués, blessés et disparus. Les soldats indigènes, majoritaires dans l'infanterie, furent proportionnellement encore plus décimés : alors qu'ils étaient un peu plus de la moitié des effectifs, près des deux-tiers des tués et des blessés se comptaient parmi eux.

Une étude détaillée des archives de la 3e division d'infanterie algérienne, dans laquelle Arabes et Kabyles constituaient un peu plus de la moitié des effectifs, confirme la violence des combats et l'inégalité devant la mort. Cette division avait perdu en moyenne 103 soldats par jour en 45 jours de combat. Son livre mémorial dénombre pour la campagne d'Italie 587 tués parmi les Européens et 1307 parmi les indigènes.
Monte Cassino
Deux tirailleurs marocains dans leur bivouac
Deux tirailleurs marocains à leur poste de guet
Un soldat au repos dans une base arrière
Deux goumiers marocains, 22 janvier 1944
Deux soldats au repos,
17 janvier 1944
Tirailleurs marocains soignant leurs engelures
Transport de blessés
L’évacuation d’un blessé
Un goumier marocain recevant des soins
Enterrement d’un soldat dans le cimetière de Venafro
Venafro, 30 janvier 1944.
La ville de Cassino bombardée, 15 mars 1944
Soldats français traversant la ville de Castelforte